Un de nos client du centre Bretagne nous a demandé de procéder à la transformation d’une fenêtre en porte.
Nous avons commencé par démonté l’ancienne fenêtre et les doublages intérieurs pour découvrir le mur. Et là, surprise! En regardant bien le mur, on dirait que la fenêtre était déjà une porte avant d’avoir été partiellement rebouchée pour être transformée en fenêtre. C’est une bonne nouvelle, sauf que le mortier utilisé pour reboucher la porte et réaliser l’allège était beaucoup trop dosé en ciment et était pratiquement incassable. Même chose pour le linteau.
Cela fait partie des surprises de la rénovation, on ne sait jamais vraiment ce sur quoi on va tomber avant de commencer à démonter. Peu importe, on retrousse nos manches et on sort un bon marteau-piqueur!
L’agrandissement demandait que l’on rehausse aussi le linteau existant. Pour cela il a d’abord fallu le déposer pour démonter une partie du mur qui était au dessus et lui faire de la place. Bien sûr, il ne faut pas oublier de bien étayer le mur et de mettre le chantier en sécurité avant de commencer à démonter.
En façade pour replacer le linteau un peu plus haut, nous avons du compléter le jambage de la porte avec deux petites pierre que nous avons retaillées sur place à partir de pierre que le client avait déjà chez lui.
Une fois le linteau en granit reposé, nous nous sommes attaqué à ménager un espace pour le coffre de volet roulant. En effet, les moteurs de ces petites merveilles étant assez capricieux, il faut absolument garder les coffres accessibles pour pouvoir les démonter et les changer. Hors, dans notre cas, le volet roulant se trouve juste derrière le linteau en granit, mais le volet roulant, ni la fenêtre d’ailleurs ne peut pas participer à reprendre les charges du mur qui est au dessus. D’ailleurs, les menuiseries ne sont posées qu’une fois que l’ouverture est terminée. Avec un peu d’imagination, nous avons pu trouver une solution.
Avant dernière étape : la pose du seuil et la réalisation d’un rejingot. Le rejingot est la partie de l’appui de fenêtre sur laquelle vient reposer la menuiserie, elle est légèrement surélevée pour empêcher l’eau de passer sous la porte. Nous avons ensuite habillé le seuil avec une dalle de schiste, une grosse ardoise, que nous avons retaillée. C’est un peu plus original et c’est plus joli que du ciment.
Pour finir, nous avons réalisé les raccords avec les enduits extérieurs pour que notre intervention reste la plus discrète possible. En mélangeant différents sable nous avons essayé d’obtenir un mélange se rapprochant le plus possible de la couleur de l’enduit initial. Enfin, nous avons fait des découpes propres et harmonieuses et nous l’avons travaillé comme le précédent, c’est à dire en le grattant pour nos raccords se fondent dans le paysage.
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